vendredi 29 janvier 2016

René Guénon - Le renversement des symboles

Un exemple de Pentagramme sur le baptistère de Split (Croatie) datant des premiers siècles de l'ère chrétienne

On s’étonne parfois qu’un même symbole puisse être pris en deux sens qui, apparemment tout au moins, sont directement opposés l’un à l’autre ; il ne s’agit pas simplement en cela, bien entendu, de la multiplicité de sens que, d’une façon générale, peut présenter tout symbole suivant le point de vue ou le niveau auquel on l’envisage, et qui fait d’ailleurs que le symbolisme ne peut jamais être « systématisé » en aucune façon,mais plus spécialement de deux aspects qui sont liés entre eux par un certain rapport de corrélation, prenant la forme d’une opposition, de telle sorte que l’un d’eux soit pour ainsi dire l’inverse ou le « négatif » de l’autre.




Pour le comprendre, il faut partir de la considération de la dualité comme présupposée par toute manifestation, et, par suite, comme la conditionnant dans tous ses modes, où elle doit toujours se retrouver sous une forme ou sous une autre (1) ; il est vrai que cette dualité est proprement un complémentarisme, et non pas une opposition ; mais deux termes qui sont en réalité complémentaires peuvent aussi, à un point de vue plus extérieur et plus contingent, apparaître comme opposés (2). Toute opposition n’existe comme telle qu’à un certain niveau, car il n’en peut être aucune qui soit irréductible ; à un niveau plus élevé, elle se résout en un complémentarisme, dans lequel ses deux termes se trouvent déjà conciliés et harmonisés, avant de rentrer finalement dans l’unité du principe commun dont ils procèdent l’un et l’autre.


1) Comme il est des erreurs de langage qui se produisent assez fréquemment et qui ne sont pas sans avoir de graves inconvénients, il n’est pas inutile de préciser que « dualité » et « dualisme » sont deux choses tout à fait différentes : le dualisme (dont la conception cartésienne de l’ »esprit » et de la « matière » est un des exemples les plus connus) consiste proprement à considérer une dualité comme irréductible et à ne rien envisager au-delà, ce qui implique la négation du principe commun dont, en réalité, les deux termes de cette dualité procèdent par « polarisation ».
  

(2) Voir Le Symbolisme de la Croix, chap.VII.

On pourrait donc dire que le point de vue du complémentarisme est, en un certain sens, intermédiaire entre ces points de vue à sa raison d’être et sa valeur propre dans l’ordre auquel il s’applique bien que, évidemment, ils ne se situent pas au même degré de réalité ; ce qui importe est de savoir mettre chaque aspect à sa place hiérarchique, et de ne pas prétendre le transporter dans un domaine où il n’aurait plus aucune signification acceptable.


Dans ces conditions, on peut comprendre que le fait d’envisager dans un symbole deux aspects contraires n’a, en lui-même, rien que de parfaitement légitime, et que d’ailleurs la considération de l’un de ces aspects n’exclut nullement celle de l’autre, puisque chacun d’eux est également vrai sous un certain rapport, et que même, du fait de leur corrélation, leur existence est en quelque sorte solidaire. C’est donc une erreur, assez fréquente du reste, de penser que la considération respective de l’un et de l’autre de ces aspects doit être rapportée à des écoles se trouvant elles-mêmes en opposition (1) ; ici tout dépend simplement de la prédominance qui peut être attribuée à l’un par rapport à l’autre, ou parfois aussi de l’intention suivant laquelle le symbole peut être employé ,par exemple, comme élément intervenant dans certains rites, ou encore comme moyen de reconnaissance pour les membres de certaines organisations ; mais c’est là un point sur lequel nous allons avoir à revenir.

(1) Nous avons eu à relever notamment une erreur de ce genre au sujet de la figuration du swastika avec les branches dirigées de façon à indiquer deux sens de rotation opposés (Le Symbolisme de la Croix chap.X).



 Ce qui montre bien que les deux aspects ne s’excluent point et sont susceptibles d’être envisagés simultanément, c’est qu’ils peuvent se trouver réunis dans une même figuration symbolique complexe ;à cet égard, il convient de remarquer, bien que nous ne puissions songer à développer ceci complètement, qu’une dualité, qui pourra être en opposition ou complémentarisme suivant le point de vue auquel on se placera, peut, quant à la situation de ses termes l’un par rapport à l’autre, se disposer dans un sens vertical ou dans un sens horizontal ; ceci résulte du schéma crucial du quaternaire, qui peut se décomposer en deux dualités, l’une verticale et l’autre horizontale. La dualité verticale peut être rapportée aux deux extrémités d’un axe, ou aux deux directions contraires suivant lesquelles cet axe, ou aux deux directions contraires suivant lesquelles cet axe peut être parcouru ; la dualité horizontale est celle de deux éléments qui se situent symétriquement de part et d’autre de ce même axe. Om peut donner comme exemple du premier cas les deux triangles du sceau de Salomon (et aussi tous les autres symboles de l’analogie qui se disposent suivant des schémas symétriques similaires), et comme exemple du second les deux serpents du caducée ; et l’on remarquera que c’est seulement dans la dualité verticale que les deux termes se distinguent nettement l’un de l’autre par leur position inverse, tandis que, dans la dualité horizontale, ils peuvent paraître tout à fait semblable ou équivalents quand on les envisage séparément, alors que pourtant leur signification n’est pas moins réellement contraire dans ce cas que dans l’autre. On peut dire encore que, dans l’ordre spatial, la dualité verticale est celle du haut et du bas, et la dualité horizontale celle de la droite et de la gauche ; cette observation semblera peut-être trop évidente, mais elle n’en a pas moins son importance, parce que, symboliquement (et ceci nous ramène à la valeur proprement qualitative des directions de l’espace), ces deux couples de termes sont eux-mêmes susceptibles d’applications multiples, dont il ne serait pas difficile de découvrir des traces jusque dans le langage courant, ce qui indique bien qu’il s’agit là de choses d’une portée très générale.

Tout cela étant posé en principe, on pourra sans peine en déduire certaines conséquences concernant ce qu’on pourrait appeler l’usage pratique des symboles ; mais, à cet égard, il faut faire intervenir tout d’abord une considération d’un caractère un peu particulier, celle du cas où les deux aspects contraires sont pris respectivement comme « bénéfique » et comme « maléfique ». Nous devons dire que nous employons ces deux expressions faute de mieux, comme nous l’avons déjà fait précédemment ; en effet, elles ont l’inconvénient de pouvoir faire supposer qu’il y a là quelque interprétation plus ou moins « morale », alors qu’en réalité il n’en est rien, et qu’elles doivent être entendues ici en un sens purement « technique ». De plus, il doit être bien compris aussi que la qualité « bénéfique » ou « maléfique » ne s’attache pas d’une façon absolue à l’un des deux aspects, puisqu’elle ne convient proprement qu’à une application spéciale, à laquelle il serait impossible de réduire indistinctement toute opposition quelle qu’elle soit, et qu’en tout cas elle disparaît nécessairement quand on passe du point de vue de l’opposition à celui du complémentarisme, auquel une telle considération est totalement étrangère.

Dans ces limites et en tenant compte de ces réserves, c’est là un point de vue qui a normalement sa place parmi les autres ; mais c’est aussi de ce point de vue même, ou plutôt des abus auxquels il donne lieu, que peut résulter, dans l’interprétation et l’usage du symbolisme, la subversion dont nous voulons parler plus spécialement ici, subversion constituant une des « marques » caractéristiques de ce qui, consciemment ou non, relève du domaine de la « contre-initiation » ou se trouve plus ou moins directement soumis à son influence.


 Cette subversion peut consister, soit à attribuer à l’aspect « maléfique », tout en le reconnaissant cependant comme tel, la place qui doit normalement revenir à l’aspect « bénéfique », voire même une sorte de suprématie sur celui-ci, soit à interpréter les symboles au rebours de leurs sens légitime, en considérant comme « bénéfique » l’aspect qui est en réalité « maléfique » et inversement.


 Il faut d’ailleurs remarquer que, d’après ce que nous avons dit tout à l’heure, une telle subversion peut ne pas apparaître visiblement dans la représentation des symboles, puisqu’il en est pour lesquels les deux aspects opposés ne sont pas marqués par une différence extérieure, reconnaissable à première vue : ainsi, dans les figurations qui se rapportent à ce qu’on a coutume d’appeler, très improprement d’ailleurs, le « culte du serpent », il serait souvent impossible, du moins à ne considérer que le serpent lui-même, de dire à priori qu’il s’agit de l’Agathodaimôn ou du Kakodaïmon ; de là de nombreuses méprises, surtout de la part de ceux qui, ignorant cette double signification, sont tentés de n’y voir partout et toujours qu’un symbole « maléfique », ce qui est, depuis assez longtemps déjà, le cas de la généralité des Occidentaux (1) ; et ce que nous disons ici du serpent pourrait s’appliquer pareillement à beaucoup d’autres animaux symboliques, pour lesquels on a pris communément l’habitude, qu’elles qu’en soient d’ailleurs les raisons, de ne plus envisager qu’un seul des deux aspects qu’ils possèdent en réalité.

 (1) C’est pour cette raison que le dragon extrême-oriental lui-même, qui est en réalité un symbole du Verbe, a été souvent interprété comme un symbole « diabolique » par l’ignorance occidentale.

 Pour les symboles qui sont susceptibles de prendre deux positions inverses, et spécialement pour ceux qui se réduisent à des formes géométriques, il semble que la différence doive apparaître beaucoup plus nettement ; et pourtant, en fait, il n’en est pas toujours ainsi, puisque les deux positions du même symbole sont susceptibles d’avoir l’une et l’autre une signification légitime, et que d’ailleurs leur relation n’est pas forcément celle du « bénéfique » et du « maléfique » qui n’est, redisons-le encore, qu’une simple application particulière parmi toutes les autres. Ce qu’il importe de savoir en pareil cas, c’est s’il y a réellement une volonté de « renversement » pourrait-on dire, en contradiction formelle avec la valeur légitime et normale du symbole ; c’est pourquoi, l’emploi du triangle inversé est bien loin d’être toujours un signe de « magie noire » comme certains le croient (1), quoiqu’il le soit effectivement dans certains cas, ceux où il s’y attache une intention de prendre le contre-pied de ce que représente le triangle dont le sommet est tourné vers le haut ; et, notons le incidemment, un tel « renversement » intentionnel s’exerce aussi sur des mots ou des formules, de sorte à former des sortes de mantras à rebours, comme on peut le constater dans certaines pratiques de sorcellerie, même dans la simple « sorcellerie des campagnes » telle qu’elle existe encore en Occident.

 (1) Nous en avons vu aller jusqu’à interpréter ainsi les triangles inversés qui figurent dans les symboles alchimiques des éléments !


 On voit donc que la question du renversement des symboles est assez complexe, et nous dirions volontiers assez subtile, car ce qu’il faut examiner pour savoir à quoi on a véritablement affaire dans tel ou tel cas, ce sont moins les figurations, prises dans ce qu’on pourrait appeler leur « matérialité », que les interprétations dont elles s’accompagnent et par lesquelles s’expliquent l’intention qui a présidé à leur adoption. Bien plus, la subversion la plus habile et la plus dangereuse est certainement celle qui ne se trahit pas par des singularités trop manifestes et que n’importe qui peut facilement apercevoir, mais qui déforme le sens des symboles ou renverse leur valeur sans rien changer à leurs apparences extérieures.

Mais la ruse la plus diabolique de toutes est peut-être celle qui consiste à faire attribuer au symbolisme orthodoxe lui-même, tel qu’il existe dans les organisations véritablement traditionnelles, et plus particulièrement dans les organisations initiatiques, qui sont surtout visées en pareil cas, l’interprétation à rebours qui est proprement le fait de la « contre-initiation » ; et celle-ci ne se prive pas d’user de ce moyen pour provoquer les confusions et les équivoques dont elle a quelque profit à tirer. C’est là, au fond, tout le secret de certaines campagnes, encore bien significatives quant au caractère de l’époque contemporaine, menées, soit contre l’ésotérisme en général, soit contre telle ou telle forme initiatique en particulier, avec l’aide inconsciente de gens dont la plupart seraient fort étonnés, et même épouvantés, s’ils pouvaient se rendre compte de ce pour quoi on les utilise ; il arrive malheureusement parfois que ceux qui croient combattre le diable, quelque idée qu’ils s’en fassent d’ailleurs, se trouvent ainsi tout simplement, sans s’en douter le moins du monde, transformés en ses meilleurs serviteurs !

 (René Guénon – Le Règne de la Quantité et les Signes des Temps – chap.XXX : Le renversement des symboles. P.200-202)   

 
 

4 commentaires:

  1. Ce texte aide parfaitement à comprendre les analogies entre le Christ et l'Antechrist que remarque Saint Hippolyte, c'est intéressant de se rendre compte que la contre initiation ne produit pas un symbolisme propre, toujours elle récupère et opère une déviation par rapport à l'orientation traditionnelle, l'Oeil d'Horus, le Pentagramme, Swastika... tout peut-être recyclé à partir du moment où la source traditionnelle est coupée, l'état désormais résiduel des influences supérieures permet une réappropriation tronquée.

    J'aime bien la fin : "il arrive malheureusement parfois que ceux qui croient combattre le diable, quelque idée qu’ils s’en fassent d’ailleurs, se trouvent ainsi tout simplement, sans s’en douter le moins du monde, transformés en ses meilleurs serviteurs !" c'est ce qui s'appelle l'ironie du diable et je pense que Guénon devait penser en particulier à la figure trouble de Henri-Charles Détré alias Teder qui joua sur les deux tableaux : un anti-maçonnisme sans nuance puis un maçonnisme qui œuvra à l'exclusion de Guénon. Jean Robin en parle avec subtilité (c'est dans cette manière de démasquer ceux qui se présentent à priori comme intègres où j'apprécie le plus les textes de jean Robin, la contre initiation se sert d'eux comme des pions, pour le reste on peut lui faire certains reproches)
    http://textesjeanrobin.blogspot.fr/p/rene-guenon-o.html
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Teder
    Plus récemment, je sais pas si tu as lu le texte que Salim Laïbi a mis sur son site sur les disciples de Crowley, tu sentais que le pianiste maître à penser de Blanrue avait l'air louche, et bien c'est peu dire, l'article nous montre effectivement que ce Stephane Blet prend un malin plaisir à jouer sur les deux tableaux : un coup je tape sur la maçonnerie dégénérée et un autre coup je reçois ma petite médaille d'honneur de la part du vieux pervers Pierre Berger, une belle anguille ce supérieur désormais connu!
    http://www.lelibrepenseur.org/revelations-les-disciples-de-crowley-qui-ont-investi-la-dissidence/

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C’est vrai que l’on pourrait se poser la question de savoir pourquoi la contre-initiation ne possède pas ses propres symboles ?
      Comme le dit René Guénon dans le livre Mélanges : «d’un point de vue plus général, le Démiurge, devenu une puissance distincte et envisagé comme tel, est le Prince de ce Monde dont il est parlé dans l’Evangile de Jean ; ici encore, il n’est à proprement parler ni bon ni mauvais, ou plutôt il est l’un et l’autre, puisqu’il contient en lui-même le Bien et le Mal. On considère son domaine comme le Monde inférieur, s’opposant au Monde supérieur ou à l’Univers principiel dont il a été séparé, mais il faut avoir soin de remarquer que cette séparation n’est jamais absolument réelle ; elle n’est réelle que dans la mesure où nous la réalisons, car ce Monde inférieur est contenu à l’état potentiel dans l’Univers principiel, et il est évident qu’aucune partie ne peut réellement sortir du Tout. C’est d’ailleurs ce qui empêche que la chute se continue indéfiniment ; mais ceci n’est qu’une expression toute symbolique, et la profondeur de la chute mesure simplement le degré auquel la séparation est réalisée. Avec cette restriction, le Démiurge s’oppose à l’Adam Kadmon ou à l’Humanité principielle, manifestation du Verbe, mais seulement comme un reflet, car il n’est point une émanation, et il n’existe pas par lui-même ; c’est ce qui est représenté par la figure des deux vieillards du Zohar, et aussi par les deux triangles opposés du Sceau de Salomon.
      Nous sommes donc amenés à considérer le Démiurge comme un reflet ténébreux et inversé de l’Être, car il ne peut pas être autre chose en réalité. Il n’est donc pas un être ; mais, d’après ce que nous avons dit précédemment, il peut être envisagé comme la collectivité des êtres dans la mesure où ils sont distincts, ou, si l’on préfère, en tant qu’ils ont une existence individuelle. Nous sommes des êtres distincts en tant que nous créons nous-mêmes la distinction, qui n’existe que dans la mesure où nous la créons ; en tant que nous créons cette distinction, nous sommes des éléments du Démiurge, et, en tant qu’êtres distincts, nous appartenons au domaine de ce même Démiurge, qui est ce qu’on appelle la Création. »
      Je pense que nous avons là la réponse. Il n’est pas un être, Il ne peut pas produire son propre symbolisme.

      Supprimer
    2. Ce renversement des symboles est très visible dans les clips vidéo, les livres new âge/occultiste, dans la publicité, les logos d’entreprises, dans les organisations diverses, par les sectes, sur les drapeaux, dans les expositions,…
      D’ailleurs en jetant un rapide coup d’œil sur la magie du Chaos, on se rend compte qu’ils utilisent les nouvelles technologies pour projeter leurs influences. Dans le clip « Ugly boy » de Die Antwoord, on peut y voir l’étoile du chaos, des sceaux (sigil), des symboles, et une imagerie débilement ténébreuse, pour pouvoir amener le chaos.
      Avec la magie du chaos, je constate jusque que nous touchons ici a quelque chose de vraiment vraiment « dégénéré » et c’est encore plus effrayant que ce que je pensais.
      C’est mon point de vue, mais quand René Guénon dit cette phrase: "il arrive malheureusement parfois que ceux qui croient combattre le diable, quelque idée qu’ils s’en fassent d’ailleurs, se trouvent ainsi tout simplement, sans s’en douter le moins du monde, transformés en ses meilleurs serviteurs !", Je pense plus à quelque chose de général, pour moi ce message s’adresse à toute personne croyante n’ayant pas de véritables données traditionnelle (une forte base doctrinale ) et qui voudrait « combattre le diable », car, comme il le dit « la morale dans ce genre de chose de suffit pas ».
      On a un exemple avec les évangélistes, mormons, témoin de Jéhovah, charismatique actuels qui passent leur temps à combattre le diable mais qui le servent, en propagent une religiosité psychique , un matérialisme transposé, un littéralisme effrayant, une limitation du divin, un sentimentalisme ténébreux, aux musulmans qui postent des vidéos sur le Dajjal et contribuent à ce renversement des symboles, à la vision intégriste et littéral, sentimental, je pense aux pseudo juifs avec le sionisme , …bref il y a trop !
      Pour en revenir à Stéphane Blet, je savais que ce monsieur était un inférieur bien connu !!!:-) Je t’enverrai un lien avec la nouvelle droite et l’occultisme (je me disais bien que le mot « ésotérisme révolutionnaire » qu’ils emploient n’étaient pas là pour rien, justement ce mot fait partie du vocabulaire la magie du chaos), ils veulent amener le chaos, l’étoile du chaos comme logo de l’Eurasisme, c’est pas anodin…
      Un grand merci pour ton lien et pour ton commentaire !

      Supprimer
  2. Pour décrire les personnes manipulées par ce contre quoi elles s'imaginent lutter, Bossuet avait une belle formule :
    « Dieu se rit des créatures qui déplorent les effets dont elles chérissent les causes. »

    RépondreSupprimer